En faire partie est un gage d’excellence. En sortir diplômé(e) souvent la garantie de bonnes conditions d’insertion sur le marché du travail.
La conférence des grandes écoles compte aujourd’hui 265 membres, dont 223 « grandes écoles » (ingénieur, management, architecture, design, institut d’études politiques…) toutes reconnues par l’État. Vingt d’entre elles sont implantées en Occitanie, et toutes viennent de livrer leurs résultats 2019 en matière d’insertion.
Globalement, « avec 9 diplômés sur 10 en activité moins de 6 mois après leur diplomation, et 8 sur 10 en moins de deux mois, les indicateurs enregistrés sont les plus élevés depuis 2010 » souligne Anne-Lucie Wack, présidente de l’association. Plus de 65% des étudiants des grandes écoles auraient même trouvé un emploi avant l’obtention de leur diplôme, soit trois points de plus que la promotion sortante lors de l’enquête 2018. Le stage de fin d’études reste la première porte d’entrée dans l’entreprise, mais les études par la voie de l’apprentissage confirment également leur efficacité : le taux net d’emploi à six mois des apprentis s’élève à 90,3%, et 84,4% d’entre eux ont décroché un CDI.. Un taux supérieur de 2,2 points à celui de l’ensemble des diplômés des grandes écoles (82,2%).
Autre bonne nouvelle, la rémunération : « En 2019, le salaire brut moyen annuel proposé aux jeunes diplômés dès leur entrée dans la vie active connaît une augmentation significative. En France, celui-ci s’établit à 34.920 euros (hors primes), contre 34.122 euros l’année dernière, soit une hausse de 2,2% pour les ingénieurs et de 2,6% pour les managers. »