« En 2016 en Occitanie, un tiers des actifs occupés quittent quotidiennement leur EPCI (regroupement de communes, Ndlr) de résidence pour aller travailler. Le nombre de navetteurs augmente en moyenne de 1,6% par an entre 2006 et 2016. Cette croissance est plus forte que celle observée au niveau national (+ 1,1%) », rapporte l’Insee dans sa dernière étude : « L’inégale répartition des emplois et des actifs génère de nombreux déplacements entre EPCI ».

Toulouse Métropole est sans surprise celle qui enregistre le plus de flux, le territoire captant à lui seul près d’un quart des déplacements quotidiens de travailleurs dans la région Occitanie : 157.600 navetteurs en 2016, soit 33.200 de plus qu’en 2006. Mais d’autres ont également vu leur nombre d’actifs « entrants » exploser. « C’est le cas de la CC des Coteaux Bellevue qui accueille chaque jour 2500 navetteurs (…), de la CA du Sicoval et de la CC du Frontonnais où 26.400 navetteurs vont chaque jour travailler », précise l’étude.

Sur le littoral, Montpellier Méditerranée Métropole se détache également. Elle accueille 62.400 actifs par jour, soit 10.700 de plus qu’en 2006. La situation a également beaucoup évolué sur la CA de Nîmes Métropole (27.400 actifs entrants), la CA de Béziers-Méditerranée (18.500) et la CA du Pays de l’Or (10.600). « Ce territoire est d’ailleurs l’un des EPCI de la région avec le taux d’actifs entrants le plus élevé (60%) et qui a beaucoup progressé au cours des dix dernières années (+ 6 points). »

La communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole attire, quant à elle, une partie des actifs de la CA Le Grand Narbonne. Enfin à l’ouest de la région, la CA Tarbes-Lourdes-Pyrénées accueille chaque jour 14.200 navetteurs, notamment résidents de la CC des Coteaux du Val-d’Arros. Et dans l’Aveyron, 13.100 actifs viennent travailler dans la CA Rodez-Agglomération, soit un taux d’entrée de 39%.