Depuis 1990, l’emploi se développe plus vite dans les banlieues de Toulouse, Montpellier, Perpignan et Nîmes, que dans leur centre ville. Selon l’Insee Occitanie, entre 1990 et 2016, « le nombre d’emplois est multiplié par trois dans les deux pôles secondaires de Toulouse (Blagnac et Colomiers) et dans certaines communes de banlieue (Balma à Toulouse, Saint-Gély-du-Fesc ou Castelnau-le-Lez à Montpellier, Cabestany à Perpignan…), alors qu’il n’augmente que dans une fourchette de 25 à 50% dans chacune des trois villes-centres de ces agglomérations ».
Une dynamique qui a notamment été soutenue par l’essor des zones commerciales et d’activité. « C’est le cas à Balma-Gramont, aux portes de Toulouse, où le prolongement de la ligne de métro en 2003 a dynamisé une zone commerciale existante. Mais aussi à Cabestany, où la Polyclinique Médipôle Saint-Roch a fortement contribué au développement de l’emploi », note l’institut. Si le nombre d’actifs résidant dans ces communes de banlieue a lui aussi progressé, cette évolution a surtout entraîné une forte augmentation du nombre de personnes se déplaçant pour rejoindre ces nouveaux bassins d’emplois. Chaque jour, les quatre plus grandes agglomérations d’Occitanie attirent quelque