Tandis que la Cité des start-up ouvrira prochainement ses portes à Toulouse, une étude nationale permet de mieux cerner les pratiques de recrutement des jeunes pousses. Réalisée par Pôle emploi, l’enquête révèle ainsi qu’elles ne sont pas forcément différentes de celles des TPE. « Cependant le besoin rapide en compétences de haut niveau et notamment dans le domaine du développement informatique qui s’exprime parmi les start-up est un élément discriminant qui induit des processus de recrutement et certaines difficultés d’un type particulier », observe Pôle emploi.

Parmi elles, de fortes exigences techniques, doublées d’attentes en terme de qualités comportementales : « Les fondateurs de start-up visent en particulier l’agilité, la débrouillardise et surtout mettent en avant la nécessaire adhésion au projet d’entreprise, adhésion qu’ils traduisent souvent par une disponibilité de tous les instants. ». Une forte implication de la part de leurs collaborateurs donc…

Si les start-up rencontrent parfois des difficultés à recruter, c’est qu’elles sont également néophytes en la matière. « L’inexpérience du recruteur et son manque de disponibilité le conduisent parfois à mal estimer son besoin et à se tromper sur les qualités de la personne qu’il recrute », remarque Pôle emploi.

Reste que les jeunes poussent recherchent bien souvent très profils très pénuriques (à commencer par les développeurs informatiques). Elles se retrouvent alors en concurrence directe avec les grands groupes. Dont elles paraissent minimiser les « charmes »…  « Les fondateurs de start-up considèrent que leur entreprise bénéficie d’une forte attractivité (attrait du défi technologique, de l’enjeu sociétal ou encore de l’environnement de travail et des possibilités d’évolution), et ne semblent pas craindre la concurrence des grosses structures », rapporte l’étude. Parfois à tort…