Depuis janvier 2018, les Contrats d’accompagnement dans l’emploi (CAE) ont été remplacés par les Parcours emplois compétences (PEC).
Un dispositif qui vise à accompagner les publics les plus éloignés du marché du travail, demandeurs d’emploi de longue durée, travailleurs handicapés ou résidents en Quartier prioritaire de la ville, vers un emploi durable.
Un an plus tard, la Direccte et Pôle emploi Occitanie publient un premier bilan. On y apprend ainsi que 11.300 PEC ont été prescrits en 2018 dans la région, dont près de la moitié en Haute-Garonne et dans l’Hérault. Ce sont par ailleurs les associations (à 23%) et les établissements publics d’enseignement (21%) qui sont les premiers utilisateurs de ce contrat. « Plus de 5000 bénéficiaires de PEC travaillent dans l’assistance auprès d’enfants. C’est de loin le métier le plus représenté parmi les bénéficiaires (44,4%) », souligne l’étude. Rien d’étonnant à ce que les femmes concentrent ainsi trois-quarts des PEC.
Le dispositif semble en revanche avoir rencontré son « public ». Les demandeurs d’emploi de très longue durée représentent en effet l’essentiel des bénéficiaires : 40% d’entre eux recherchaient un emploi depuis plus de deux ans. Les travailleurs handicapés sont également bien représentés (23,4% des PEC). Enfin, près d’un bénéficiaire sur quatre percevait également une aide sociale (RSA, ASS, ATA ou AAH) lors de la signature de leur contrat.
Un public peu qualifié : 75% ont au maximum le Baccalauréat, dont 45% un diplôme inférieur. Mais si « l’accès facilité à la formation et à l’acquisition de compétences » fait partie des ambitions du PEC, l’étude ne précise si les employeurs ont engagé des actions dans ce sens …