Piloté par le ministère de l’Emploi, via les Missions locales, le dispositif « Garantie jeunes » est destiné aux jeunes de moins de 16 à 25 ans révolus, pas ou peu diplômés.

Piloté par le ministère de l’Emploi, via les Missions locales, le dispositif « Garantie jeunes » est destiné aux jeunes de moins de 16 à 25 ans révolus, pas ou peu diplômés, qui ne suivent ni études ni formation, et dont les ressources ne dépassent pas le plafond du RSA. Il leur propose un accompagnement collectif et individuel, ainsi que de nombreuses mises en situation professionnelles sur la logique du « work first ».

Expérimenté, puis déployé sur l’ensemble du territoire national, le dispositif vient de faire l’objet d’une évaluation. Un bilan positif, selon la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), qui rappelle que 229.000 ont intégré le dispositif entre octobre 2013 et juillet 2018. « Conformément à sa cible (…), ces jeunes connaissaient une situation économique et sociale précaire et présentaient des freins importants à l’emploi. Ils étaient peu diplômés (la moitié d’entre eux n’a pas validé une formation de niveau CAP-BEP) et la plupart étaient déjà suivis par la Mission locale. »

A l’issue d’un accompagnement qui s’est étendu sur onze mois en moyenne, et a donné lieu à une allocation de 3900 euros, les résultats sont encourageants. « 29% des bénéficiaires sont en emploi huit mois après l’entrée en dispositif, 41% au bout de dix-neuf mois ». L’enquête révèle que les effets sont également sur le plan de l’autonomie des jeunes, tout particulièrement en termes de logement et de mobilité. Peu d’impact en revanche côté finances. Si le salaire devient leur principale source de revenus, « le revenu total moyen des bénéficiaires reste du même ordre de grandeur : 645 euros. »